Promenade – Méthode de japonais avec cahier d’exercices et corrigés est un manuel pour apprendre le japonais. Après une brève introduction de l’écriture japonaise, nous trouvons dans ce livre huit chapitres comportant plus ou moins quatre ou cinq parties. Les chapitres commencent par un dialogue sous forme de manga pour ensuite continuer par une partie grammaticale enchaînant sur des activités de mise en situation principalement orales qui sont seulement possibles de faire avec un professeur ou en classe. Le chapitre s’achève par du vocabulaire et des expressions ainsi qu’un ‘zoom’ contenant une explication plus précise de la grammaire ou de la culture japonaise. Nous retrouvons en fin de volume une annexe des formes des verbes et des jours de l’année ainsi que des glossaires d’expressions étudiées et un index français-japonais et japonais-français.
Le manuel est vendu avec une fiche plastifiée comprenant les particules, les conjonctions, des adverbes et des formes de verbe ainsi qu’un cahier d’exercices avec corrigés comportant divers exercices de traduction, des quiz, ainsi que des exercices d’expression orale et écrite. Nous regrettons un contenu assez pauvre pour un prix assez exorbitant et qu’il n’y ait pas de CD audio voire MP3 de disponible en ligne.
On aime
Table des matières
- Dialogue dynamique
- Les « zoom »
On râle
- Il est cher
- Un contenu pauvre
- Pas de CD
Détails
Niveau : Débutant
Catégorie : Manuel
Auteurs : Yuka Kawakami, Yuka Kito, Junko Sato
Éditeur : École Polytechnique
Note 3/5 ★ ★ ★
En bonus de l’éditeur École Polytechnique
La table des matières
Un extrait du livre
Idées d’utilisation pour Promenade – Méthode de japonais
Pour les débutants, il n’y a qu’une seule solution, c’est de commencer de zéro d’apprendre bien sûr les hiragana / katakana et ensuite s’attaquer aux différents chapitres. À noter qu’il faudra s’acquérir d’un autre, livre pour apprendre plus en détail les hiragana/katakana.
Pour ceux qui auraient déjà un niveau de japonais, ils pourront plus aisément passer d’un chapitre à l’autre, selon la grammaire ou les expressions que vous souhaitez apprendre.
Conclusion
Promenade méthode de japonais est en même temps une bonne et une mauvaise surprise. Cette méthode sera plus facilement utilisable avec un professeur particulier ou tout simplement en classe. Les autodidactes auront moins de possibilités avec les différentes parties oraux, ensuite le prix est assez cher.
La méthode est assez sympathique et claire, très agréable à étudier. Toutefois, lorsque les volumes suivants seront publiés un jour, je pense que la collection complète pourrait être assez coûteuse.
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Exorbitant le prix? A 25€? Sérieusement? Il y a le manuel, en couleur, avec une très belle mise en page, le cahier d’exercice, la fiche plastifiée. La progression est bien pensée, on a là une vraie méthode, avec une table des matières qui indique la progression et les contenus, en grammaire, en communication, et surtout une approche par tâche comme préconisé par le CECRL. Quand on connaît le prix de la plupart des manuels de japonais inutilisables sans prof(et donc sans cours qui coûtent autrement plus chers que le livre), je ne comprends vraiment pas votre critique sur le prix! Oui, cela ne permet pas d’aller au niveau C2, mais qui apprend de débutant complet à un niveau avancé avec un seul manuel?
La plupart des manuels de japonais ont pour principaux défauts d’être uniquement en japonais (et inutilisables en autodidacte ou même l’étudiant chez lui en autonomie), peu illustrées (sauf Marugoto, le site a de superbes supports et j’ai feuilleté un manuel que j’ai trouvé attrayant et bien conçu mais je ne pense pas qu’il s’utilise en autonomie). Parfois, les transcriptions ou instructions sont illisibles car dès les premières leçons, elles comprennent les kanjis (pourquoi pas), mais problème, les furiganas sont illisibles. En français la plupart des manuels n’ont pas d’approche par tâche (axée vers les actes de paroles, de communication, de situation de la vie quotidienne) mais sont des sortes de recueil de grammaire rébarbatifs qui ne permettent pas du tout de communiquer (le « Manuel de Japonais »), avec des mises en page fouillis, illisibles. Cela permet peut-être d’obtenir des connaissances théoriques sur la langue, mais pas de communiquer. D’autres ne sont utilisables qu’en classe avec un professeur. Dans d’autres, comme le « 40 leçons », qui a beaucoup de qualité, la progression manque de cohérence et de clarté, certains dialogues n’ayant pas grand intérêt ou sont très artificiels. La mise en page y est aussi rebutante.
J’apprends en cours du soir et je cherche une méthode pour pouvoir travailler en autonomie et progresser pendant les vacances, et j’ai été vraiment séduite par cette méthode qui ressemble à un vrai manuel de langue avec une approche par tâche : on sait au début de chaque unité ce qu’on va être capable de faire à la fin de l’unité, la grammaire est bien expliquée, la mise en page limpide, les couleurs et la typo agréables, les pages pas surchargées, la progression semble bien conçue. Il y a des exercices qui correspondent à chaque unité dans le livret d’exercice joint (je n’ai pas encore eu l’occasion de juger de leur pertinence et leur qualité) Je ne sais pas si les kanji apparaissent dans le volume 2, je n’ai feuilleté que le premier. Autre qualité, le niveau est bien indiqué : A1/ A2, et d’un coup d’œil sur la table des matières, on voit quelles compétences sont abordées. Les annexes sont très bien faites et agréables à lire, bien organisées.
J’apprécie aussi la liste de vocabulaire à la fin de l’unité, claire, par type de mot, mot en kana, puis romaji, puis traduction. Je pense personnellement que c’est une bonne chose d’avoir les deux écritures, pour certaines personnes, l’écriture en romaji peut aider à une lecture plus « rapide » pour mémoriser les mots dans un premier temps. Lorsqu’on débute une langue, il me semble que le plus important est d’avoir un accès facilité à la langue, notamment au vocabulaire (surtout quand il s’agit d’une langue non indo-européenne et aussi éloignée que le japonais) de progresser à l’oral, et qu’ensuite cela soutient et motive le progrès à l’écrit. L’acquisition d’un nouvel alphabet ou syllabaire peut prendre plus ou moins de temps selon les personnes, il est dommage que cela bloque le progrès dans d’autres compétences.
Et c’est là qu’on en arrive au gros défaut de cette méthode, et assez inexplicable. Pas d’audio, pas de mp3, ni en CD ni en ligne! Il y a bien des dialogues en début de leçon sous forme de bulles, mais pas d’audio. J’ai vraiment du mal à comprendre comment une telle impasse a pu être faite. Une méthode de langue sans audio… c’est aberrant.
J’attends de voir le 2e volume, et s’il est aussi bien conçu que le 1er, je pense quand même que mon choix se portera sur ce manuel car j’ai déjà des audios sur mon manuel de cours, et il est possible d’en trouver d’autres sur le site de la NHK entre autres. Dans mon cas, et je pense pour toute personne qui souhaite apprendre en autodidacte, je conseillerais malgré tout ce manuel, avec en complément d’autres supports audio, pour sa progression bien pensée, la grammaire accessible en autonomie, les exercices avec corrigés, l’absence de kanji qui peut effrayer les débutants. A l’heure d’internet et de la multiplications des supports multimédias et leur facilité d’accès, l’absence d’audio peut être compensé par ailleurs… mais j’espère qu’ils corrigeront le tir dans les prochaines éditions et que le troisième tome va bientôt sortir. Je vous donnerai mon avis sur le 2e tome quand je l’aurai vu, et éventuellement mon retour post-apprentissage si je l’achète et l’utilise 🙂
Sinon, petite remarque par ailleurs, vos critiques de manuel manquent de cohérence. « Dekita » est au même titre que « 50 règles essentielles » un ouvrage de grammaire avec sur la page de gauche les explications, celle de droite les exercices d’applications ‘(ou en dessous pour Dekita et son format bloc notes) donc c’est un peu absurde de votre part de dire qu’on ne peut pas apprendre avec! Évidemment, ce n’est pas son but, ce n’est pas une méthode de langue!
Bonjour,
Oui, pour un ouvrage comme cela, 25 euros ce n’est pas énorme, mais si l’on compte le tout, c-à-d. deux ouvrages par niveau, nous pourrons arriver facilement à une centaine d’euros. Après chacun est libre d’investir ou pas. C’était aussi tout simplement un argument pour trouver un défaut car l’ouvrage et vraiment de bonne facture.
Dekita ou 50 règles essentielles sont de petites livres de grammaire commerciales qui ne permettent pas d’apprendre une langue, mais de plutôt la revoir ou d’approfondir certains points. L’idée est que si l’on achète seulement ce livre pour apprendre le japonais, il sera plus difficile d’y arriver.
En tout cas merci pour ce beau retour sur promenade.